samedi 28 novembre 2009

Déjà vu

Ephèse, une impression de déjà vu?
Un peu. Nous y sommes arrivés dans l'après-midi. A cette saison cela veut dire que le soleil était déjà bas et commençait à glisser derrière les montagnes.

A notre arrivée le soleil éclaire encore le théâtre.



Mais il file derrière les crêtes.
Un oeil aiguisé remarque une petite chouette (une hulotte?).
Elle attend tranquillement le crépuscule et la sortie des mulots.


La bibliothèque est toujours là, fidèle au poste.


La lune joue derrière les colonnes.

Alors que nous finissons notre tour et redescendons, nous croisons un petit chat. Attend-il également les mulots?


Et nous terminons en descendant la rue des Courètes. Déjà vu!


La conclusion est que la prochaine fois que j'irai à Ephèse, j'essaierai d'y aller le matin. Le soleil doit éclairer l'ensemble sous un angle différent!

Sirince

Hier nous sommes allés avec quelques amis, nous promener vers Ephèse. Nous nous étions donné rendez-vous à Sirince, joli petit village qui se trouve également à proximité de Selcuk.

C'est effectivement un joli petit village. Authentique, ou peut-être plutôt authentiquement prévu pour les touristes! Le village est mignon mais on sent bien que tous les guides touristiques en parle et que les gens font en conséquence...

Petite ballade, dans ses rues.
Son minaret.

Et ses boutiques de vin. Ici des vins de fruits (?).

jeudi 19 novembre 2009

Saint Polycarpe

Saint Polycarpe. Celle là est rarement ouverte, et constituait l'objet principal de la visite.
De même que pour la précédente il faut savoir qu'elle est là, car il n'y a pas non plus de clocher qui culmine loin dans le ciel, ni parc. L'entrée est très anodine.
Et lorsque l'on pénètre dans le couloir, cela ne ressemble pas à une église.

Mais arrivé à la porte, l'impression en est d'autant plus forte. On a le souffle coupé.


Les photos ne rendent pas justice à l'intérieur. La décoration est chargée, mais vraiment magnifique.

Décorée du sol au plafond. Ici une des fresques qui ornent le plafond au dessus de l'allée centrale.

En allant vers le fond on s'approche de l'autel.

La plafond au-dessus est décoré de scène de la vie du Saint.
Ici on note que derrière lui la ville est en flamme, car il est réputé pour protéger du feu (qui a ravagé Izmir dans l'histoire).

Et la représentation de son martyr. Les romains essayèrent de le bruler mais le feu ne le brûla pas. Et finalement un soldat le transperça de son épée.
On remarque d'ailleurs que le peintre, un français du début du 20ème si je ne me trompe pas, s'est représenté lui même, sur les deux fresques; sur cette dernière il s'est montré dans la peau du soldat. On le reconnait à sa moustache franchouillarde.

En repartant par les travées on découvre les pierres tombales qui tapissent quasiment toute l'église.


Un dernier regard avant de sortir.

A l'extérieur on est de retour dans le monde moderne. Le Hilton est à deux pas.

Nous nous sommes ensuite dirigé vers la dernière des églises de notre visite.
Bien que je sois passé de nombreuses fois à cet endroit, je ne savais pas que se cachait une église derrière ces murs ornés de barbelés.
Les américains vont dans cette église, et on retrouve un garde à l'entrée, la caméra, et un panneau qui indique le niveau de sécurité en cours...


L'intérieur est nettement moins intéressant que celui de Saint Polycarpe.

On y trouve seulement quelques statues isolées...


Et voilà pour la visite de quelques églises d'Izmir. L'occasion de voir Saint Polycarpe était à ne pas manquer. Les visites y sont rares.

Notre Dame de Lourdes - Göztepe

Samedi dernier, nous avons eu l'occasion de faire quelques visites. Certains des français ici vont à l'église de Notre Dame de Göztepe. Ils ont pu organiser, avec le concours du prêtre - français - qui y officie, un petit tour dans trois églises de Izmir. D'après ses explications, quasiment tous les quartiers d'Izmir disposent d'une église. Les messes y sont données dans différentes langues, suivant les endroits.
A Göztepe les messes sont dites en français.

L'église est un peu difficile à trouver si on ne connait pas l'adresse. Elle est coincé dans une petite rue, entourée de maisons.

C'est assez surprenant, je trouve, pour nous sommes habitués à voir ces édifices dans des espaces un peu plus aérés.

L'intérieur est décoré en accord avec la Sainte Patronne.


Le "décor" est disons... surprenant. Je ne sais pas exactement de quel type de pierre il s'agit, mais c'est des vraies. Le prêtre nous a d'ailleurs dit que l'espace entre le fond et l'autel n'était pas superflu compte tenu de la propension à certains morceaux à se détacher inopinément!

Après ce premier arrêt nous avons repris les voitures pour nous diriger vers l'église de Saint Polycarpe. (à suivre!)

jeudi 29 octobre 2009

29 octobre!

Aujourd'hui c'est la fête nationale turque. Alors tout frais, tout chaud, les photos qui vont avec!

Le 29 octobre 1923, l'Assemblée nationale turque réunie à Ankara proclame la République turque et consacre la mort de l'empire ottoman.

Ça lui fait quand même 86 ans, respectable.

L'avantage ici est que je suis sûr de ne pas louper les jours fériés. Les drapeaux fleurissent sur les balcons. Ils sont souvent ornés du portrait du père de la République Turque : Mustafa Kemal Atatürk.
Pour ceux qui s'interrogent, Kemal veut dire "le parfait". Ce surnom lui avait été donné par un de ses professeurs dans sa jeunesse. Et Atatürk veut dire "le père des turcs".

Voici ce à quoi ressemble l'immeuble en face du mien. C'est à peu près ce que je vois par mes fenêtres quand je rentre dans mon séjour!
Cette fête nationale est aussi l'occasion d'un défilé, dont une partie aéronautique.
D'abord les T38 de la base d'Izmir. Il s'agit d'un avion d'entrainement, l'équivalent de l'alphajet.


Alors que les avions passent, les bateaux se mettent en place. Ici je suppose qu'il s'agit des pompiers (enfin il est rouge quoi!).
Après les "fast jet" les "slow movers" : les hélicoptères.
De l'armée de terre d'abord avec les bon vieux choppers comme au Viet-Nam. En réalité c'est des AB204B, une version moderne construite sous licence avec Augusta en Italie.


Puis des Super-Puma (ou Cougar). Et même un pigeon qui a dû penser qu'il ferait mieux d'aller trainer plus loin.

Les hélos de l'armée de terre ont fini leur passage, et s'en retournent vers leur base.

Viennent à leur tour ceux de la sécurité civile.
Il s'agit de AB412, également une version moderne de l'UH1 (toujours sous licence avec Augusta en Italie).

Et la sécurité civile à Izmir c'est aussi des bateaux.
Je dois reconnaitre que mes compétences en identification ont leurs limites en ce qui concerne ce type de bateau!
Pour avoir vérifié sur la page de la sécurité civile, le type est "Kaan 29 Sınıfı Bot". C'est marrant d'ailleurs parce ça doit être exactement le même que celui que j'ai pris qui est en photo sur le site; le numéro de coque est le même en tout cas (107). voir ici.

Je suis allé faire un tour sur le Kordon dans l'après midi. Beaucoup de gens profitaient de l'occasion et de la météo pour se promener.

Et sur le Kordon aussi les balcons sont décorés de drapeaux!


lundi 26 octobre 2009

Viaduc bonus!

Hop j'en profite!

Mes informateurs chaumontais, suite au message sur le viaduc me font parvenir quelques informations complémentaires!

Les températures glaciales qui règnent dans le grand nord ont conduit les grues à migrer vers la Haute-Marne. Ce qui est l'occasion d'en voir pas mal, en particulier dans le secteur du lac du Der (il est question de 8000 dans l'article ci-dessous).

Ce que j'en pense est que si elles viennent en Haute-Marne parce qu'elles trouvent qu'il fait chaud là bas, je me dis qu'il doit vraiment faire froid là d'où elles viennent!
Et je suis bien content d'être à Izmir! (le barbecue au soleil en t-shirt ce week-end s'est bien passé merci!)

Aphrodisias

J'en étais où?...
Ah! le mois de mai, le soleil et un tour vers Pamukkale.
Vous avez vu il y a quelques temps ma première étape sur la route de Pamukkale, voici la seconde : Aphrodisias.

Aphrodisias abrita un célèbre sanctuaire dédié à Aphrodite, déesse de la Nature, de l'Amour et de la Fertilité (je cite mon guide).
Je me demande si le nom de la ville n'a pas un rapport à ce sanctuaire...
Mon guide et mes collègues m'en disaient beaucoup de bien. Et, en effet, le site mérite réellement qu'on s'y arrête.

Cependant les premiers pas ne sont pas exceptionnels. On peut y voir un théâtre.

Un théâtre, comme on en a déjà vu quelques uns lors de mes précédentes pérégrinations.

Puis on avance, guidés par les chemins balisés. Et on découvre quelques colonnes perdues dans la végétation au loin.


On passe à proximité de chapiteaux plus ou moins branlants.

Et on arrive sur les choses un peu plus exceptionnelles. Le tetrapylon est une porte ornementale, et quel ornement! Quatre groupes de quatre colonnes surmontées d'un entablement sculpté.

Un peu plus près à droite,
Et puis à gauche!
Dans le secteur du temple d'Aphrodite, l'odéon relativement bien conservé.

Le temple d'Aphrodite n'est malheureusement pas très bien conservé. Il ne reste guère que quelques colonnes que je n'ai pas su mettre dans la boite de façon convaincante.

Le chemin nous conduit plus loin vers l'extrémité de la ville. Adossé au rempart, on trouve le stade.
Impressionnant : 262m de long, 59m de large, 30000 (!) places.

L'une des extrémités avait été ré-aménagé sur la fin pour accueillir des jeux de gladiateurs, d'où la zone circulaire que l'on voit là.

Il y avait en tout cas suffisamment d'espace pour la course à pied!


Imaginez-vous, athlète : 30000 spectateurs enflammés vous accueillent à la sortie des vestiaires!


Décidément un des endroits à voir!