dimanche 24 mai 2009

Myra

Depuis Olympos, j'ai poursuivi ma route vers Myra.

La route qui longe la côte est taillée de vive force dans roche, entaille zigzaguant le long de la mer. Cette route est jolie, la roche presque blanche, la mer d'un bleu profond et le ciel d'azur couvre le tout.
Toutefois je n'ai pas pu m'empêcher de penser que toutes ces charmantes petites criques que l'on aperçoit nichées dans les replis de la côte devaient être beaucoup plus agréables avant qu'une route ne passe dix mètres au-dessus...

Enfin trouvant mon chemin parmi les serres, je suis arrivé à la ville antique de Myra. Ce site est réputé pour ses tombes rupestres, datées du IVème siècle avant JC (je cite!). Elles sont taillées dans la falaise et reproduisent les maisons de bois de l'époque.



Bien sûr il y a un théâtre!


Je me suis glissé derrière le théâtre pour un point de vue un peu différent.

Et pour voir de plus près les tombes qui sont de l'autre côté.



Enfin je suis revenu dans le théâtre pour quelques clichés des nombreuses sculptures qui ornent celui-ci.



Avant de repartir un dernier regard sur les tombes et l'entrée du théâtre.

Il m'a fallu ensuite un peu de temps pour revenir jusqu'à Antalya, Myra en est éloigné d'environ 140km. Je suis arrivé vers 20h dans la vieille ville, où je me suis perdu sans trouver mon hôtel! Je suis passé près je le sais, mais sans retrouver la rue qui y conduisait. Au final je suis ressorti du Kaleiçi et ma seconde tentative fût la bonne! (j'ai d'ailleurs trouvé un chemin beaucoup plus facile).

samedi 23 mai 2009

Phasélis

Le premier site que j'ai visité lors de mon premier jour de vadrouille a été Phasélis, une cité portuaire rhodienne.

La première chose que j'ai vu en arrivant est cette petite plage idyllique, l'eau limpide donnait vraiment envie de se baigner sous le soleil!


Le reste des ruines ont été envahies par la nature qui y a repris ses droits.

En longeant la rue principale, on aperçoit ce qu'il reste de l'agora.

Et on arrive au port Sud. Dans beaucoup des endroits où je suis allé, on trouve des "ports", mais la plupart sont maintenant au milieu des terres. Ici il y a trois ports et ils sont encore sur le bord de la mer. Cependant on n'aperçoit pas grand chose des anciennes structures portuaires.

Le port sud est encore utilisé pour des bateaux à touristes. Des croisières dans les criques alentours j'imagine. Des canots font la navette pour conduire des fournées entières de touristes aux bateaux.
J'ai croisé beaucoup de monde sur ce site, beaucoup de Français et des Russes.


Un peu plus loin, un aperçu de l'au delà...



En revenant vers le centre, l'aqueduc parmi les arbres


Et depuis l'éperon qui sépare le port central du port nord, le débouché de ce dernier.


La plage du port central, où les Russes n'avaient pas hésité à sortir les maillots de bains.


Je me suis posé là quelques minutes. Un oeil sur la nécropole au fond du port nord.


Et un oeil sur l'horizon.

Et finalement je suis revenu vers l'aqueduc qui marquait la limite du parking (et qui en réalité est la première chose qu'on voit avant la plage tout bien réfléchi!)

Avec un dernier regard avant de partir...

samedi 16 mai 2009

Olympos - plage!

Lors de mes recherches infructueuses du site d'Olympos je suis passé le long d'une plage...

Ladite plage fait dans les 4km de long! Quelqu'un qui cherche la tranquillité trouvera ici son bonheur! On doit pouvoir s'arranger pour mettre quelques dizaines, sinon centaines, de mètres entre chaque serviette.
Le coin est vraiment superbe, tranquille et reposant.



Les montagnes qui se précipitent dans l'eau, la végétation luxuriante, les bungalows saupoudrés dans les bambous, et une certaine atmosphère m'ont rappelé Tahiti.




note : sur la vue satellite de la carte, la plage ressort vraiment de façon impressionnante.

vendredi 15 mai 2009

Chimerae

Après le premier jour un peu tronqué par la météo, me voilà parti dans le sud pour aller voir quelques coins que mon guide recommande.
Parmi ceux-ci : Olympos!
J'ai consciencieusement pris le chemin indiqué par les panneaux. Malheureusement ils se sont rapidement fait rares.
Au final je n'ai pas trouvé Olympos, en revanche il y avait Chimerae. D'après le guide c'était un petit endroit où aller au cas où.
Après un petit chemin de terre j'arrive au pied des collines, et là aussi le panneautage me laisse dubitatif : deux choses sont indiquées une à 1km et l'autre à 7km. Franchement les 7km de crapahut dans la montagne je ne le sentais pas trop. J'ai demandé confirmation au gars qui se trouvait là et il me dit que le site est celui à 1km. Bien. Allons y!

Le chemin se fait rapidement raide.


Mais finalement, un peu essoufflé après ce kilomètre (j'ai bien noté qu'ils n'indiquent pas le dénivelé), j'arrive en effet dans l'antre de la Chimère!


La légende dit que la Chimère habitait ici. Le monstre cracheur de feu sera défait par Bellérophon sur son cheval ailé, Pégase. La Chimère réintègre les entrailles de la terre mais son souffle enflammé filtre encore dans la pierre...
Et je dois dire que c'est assez surprenant!

Sur une surface d'une centaine de mètre carré, des infractuosités laissent échapper des flammes.




(plus prosaïquement du methane s'échappe du sol et s'enflamme à l'air libre! je sais c'est moins sympa présenté comme ça!)

Ensuite je suis redescendu (et oui!) pour partir à la recherche d'Olympos. Mais malgrè d'autre recherche rien n'y a fait!

samedi 9 mai 2009

Antalya

Je suis arrivé à Antalya sous la pluie le lundi soir. J'espérais que la météo s'améliore le lendemain pour que je puisse commencer les visites auxquelles j'avais pensé.
Il s'est avéré qu'elle n'a pas été conciliante. Après la matinée passée tranquillement à l'hôtel, la pluie tambourinant sur les vitres et les toits, un semblant d'éclaircie a fini par pointer le bout de son nez dans l'après-midi.

Enfin je parle d'éclaircie... Disons qu'il avait arrêté de pleuvoir parce que le ciel ressemblait à ça quand je suis sorti; il restait quelques nuages sur le golfe d'Antalya!


En me perdant dans les ruelles labyrinthiques de la vieille ville, je suis tombé sur un parc qui s'ouvrait sur le golfe par dessus les remparts.
La vieille ville s'appelle "kale içi", dans le texte ça veut dire "l'intérieur du château". Et, en effet, on observe beaucoup de restes de fortifications, auxquelles s'accroche cette tour, décrite par les panneaux comme un mausolée.

Un peu plus loin un autre square permet d'apercevoir le minaret cannelé, un des symboles d'Antalya, et la tour de l'horloge qui marque une des entrées de Kale Içi.

Ensuite je suis descendu vers l'ancien port. Il est maintenant transformé en port de plaisance, d'où bon nombre de bateaux à touristes partent faire le tour du golfe (enfin j'imagine j'ai pas essayé, ni même demandé!).




Les bateaux à touristes naviguent même si la météo n'est pas idéale semble-t-il!


En remontant vers la sortie, on a une meilleure vue sur le minaret cannelé.


Je suis allé un peu plus loin dans la ville moderne, qui ne présente pas d'intérêt particulier. Antalya semble cependant une ville agréable de ce que j'en ai vu, en passant ici ou là en voiture (comprendre durant les différents tours et détours que j'ai fait pour arriver, repartir et revenir vers l'hôtel perdu dans la vieille ville).

Je me suis arrêté à la mosquée Murat Pasa. Rien de bien spécial à priori, mais elle représente typiquement ce que je trouve agréable avec les mosquées. Au plein milieu de la ville, un petit carré de verdure et de calme. Quelques petits bancs sont disposés sous les arbres où les gens peuvent s'arrêter quelques minutes avant la prière. J'aime beaucoup les jardins qui entourent très souvent les mosquées, ils sont apaisants et suscitent l'envie de prendre son temps, de se recueillir probablement.


Finalement je suis revenu vers mon hôtel, et juste à côté de celui-ci les ruines d'une église byzantine transformée en mosquée, adjointe d'un minaret tronqué.


(pour ceux qui se demandent, ici c'est le minaret d'une mosquée "moderne" que l'on aperçoit derrière!)


Malheureusement, je n'avais pas trop prévu de rester à Antalya, et je n'ai donc pas pensé à profiter de cette journée pluvieuse pour aller voir le musée. Il est pourtant réputé parmi les plus intéressants de Turquie. Mais je n'y ai pensé que les jours suivants. Il faudra que j'y retourne!